L'Histoire du
Château La Gallée
Si la vocation viticole du terroir de Millery remonte sans nul doute à l’Antiquité, la première mention connue des collines viticoles milleroises date de juillet 1234...
On retrouve trace du premier propriétaire des lieux : Orient de Gali. C’est bien lui qui donnera son nom à la plus ancienne maison de Millery : La Gallée.
C’est un bourgeois du nom de Pierre Blanc qui possède une maison à Millery doté d’un pressoir et d’un cellier, ainsi qu’un verger et trois vignes.
C’est de là que lui viendra le nom de Maison des vignes.
La modeste maison des vignes de la Gallée est transformée en véritable maison des champs par la famille Vauzelles.
Jean de Moulceau acquiert la Gallée. Il achète de nombreuses terres autour et en fait un domaine viticole de renom.
Le domaine clos de murs possède alors 12 hectares.
Thomas de Moulceau hérite de la Gallée. Prévot des marchands de Lyon et en charge de la construction de l’hôtel de ville de Lyon, il entreprend de grands travaux. C’est cet homme qui donnera ses premières lettres de noblesse au Château.
Thomas Blanchet, artiste peintre reconnu de l’époque réalise un plafond que l’on peut encore admirer dans la salle à manger du Château.
Les terrasses sont paysagées à la manière d’un « petit Versailles ».
Le domaine de la Gallée est alors florissant. A tel point qu’en lieu et place du muscat habituellement offert à la Cour de France en guise de présent par les députés de la ville de Lyon, ce sont les vins de la Gallée qui sont présentés à la table du roi en 1685 et 1686
Les vins du Beaujolais, issus de terroirs équivalents et que l’on peut amener facilement à Lyon par la Saône possèdent un atout non négligeable : leur prix.
Les vins de Millery, pourtant réputés, commencent dès lors à se vendre moins bien.
Francois Johannot, papetier d’Annonay rachète le domaine. Commence une période d’expérimentations en agriculture maraichère assez inégales. François Ferdinand Johannot réussit à transformer peu à peu le domaine de la Gallée en véritable exploitation agricole, où le bétail côtoie la culture des arbres fruitiers, des légumes et de la vigne.
Le Phylloxéra arrive dans le Rhône et décime toutes les vignes de la région.
Les plantations viticoles sont délaissées au profit de l’agriculture fruitière.
Les enfants de Francois Johannot restaurent les intérieurs de la Gallée. On peut encore admirer dans les salons du Château de magnifiques papiers peints classés.
Le domaine vit de son exploitation agricole.
De nouveaux plants de vignes sont introduits dans la région. C’est la renaissance des Vins des Coteaux du Lyonnais.
Les vieilles vignes de Gamay du Château datent de cette époque.
Le rachat du Chateau, en sommeil depuis des décennies, va permettre à la Gallée de reprendre vie doucement au travers de ses vignes, de ses pierres, de ses intérieurs et de ses magnifiques jardins.
Première cuvée de la Grande Gallée, c'est une nouvelle histoire des vins du Chateau La Gallée qui commence. Dès 2011, l'exploitation viticole passe en agriculture biologique. Plusieurs cuvées sont crées au fil des années avec Regis Descotes, vigneron de Millery.
Cette maxime inscrite au dessus de la grande cheminée du Chateau exprime merveilleusement bien l'esprit que nous souhaitons véhiculer au travers de nos événements au Château La Gallée
Les vins du Chateau la Gallée sont proposés sur les événements, à nos mariés mais on peut aussi les retrouver sur de belles tables bistronomiques lyonnaises.
Le château se dote d'un chai d'élevage avec foudres et oeufs bétons pour l'élevage de ses vins. C'est un jeune vigneron de Millery, Sébastien Chaix, qui reprend le flambeau avec les propriétaires pour créer de nouvelles cuvées en appellation Coteaux du Lyonnais.